Risques et complication de la blépharoplastie

Une blépharoplastie, bien que réalisée pour des motivations essentiellement esthétiques, n’en reste pas moins une véritable intervention chirurgicale ce qui implique les risques liés à tout acte médical, aussi minime soit-il.

En choisissant un chirurgien qualifié en chirurgie plastique, reconstructrice et esthétique, vous limitez au maximum ces risques, sans toutefois les supprimer complètement. Heureusement, les suites opératoires sont en général simples au décours d’une blépharoplastie réalisée dans les règles, et les vraies complications sont rares.

En pratique, la grande majorité des interventions se passe sans aucun problème et les patient(e)s sont satisfait(e)s de leur résultats. Pour autant, et malgré leur rareté, vous devez être informé(e) des complications possibles. Il faut distinguer les complications liées à l’anesthésie de celles liées au geste chirurgical.

Toute anesthésie possède des risques et peut entraîner des complications. Mais grâce aux techniques avancées et aux méthodes particulièrement pointues de surveillance, la sécurité des patients est maximale. L’anesthésiste répondra à toutes vos questions en consultation préanesthésique et vous délivrera une information claire et loyale.

Les complications liées à la chirurgie :

  • Hématomes : la plupart du temps sans gravité, ils peuvent êtres évacués s’ils sont trop importants.
  • Infection : exceptionnelle lors d’une blépharoplastie, à part quelques rares micro-abcès développés sur un point de suture et facilement traités par de petits soins locaux. Une simple conjonctivite sera prévenue par la prescription systématique de collyres les premiers jours.
  • Anomalies de cicatrisation : très rares au niveau des paupières où la peau, très fine, cicatrise habituellement de façon quasiment invisible, il peut toutefois arriver que les cicatrices ne soient pas, à terme, aussi discrètes qu’escompté.
  • Kystes épidermiques : ils peuvent apparaître le long des cicatrices, s’éliminent souvent spontanément, sinon sont faciles à enlever et ne compromettent pas la qualité du résultat final.
  • Troubles de la sécrétion des larmes : un larmoiement persistant est plus rare qu’un « syndrome d’œil sec » qui vient parfois décompenser un déficit en larmes préexistant.
  • Ptosis (difficulté à ouvrir complètement la paupière supérieure) : très rare, sauf au-delà de 70 ans où un déficit préexistant peut parfois être majoré par l’intervention.
  • Lagophtalmie (impossibilité de fermer complètement la paupière supérieure) : possible les tout premiers jours suivant l’intervention, sa persistance au-delà de quelques semaines ne devrait pas se rencontrer.
  • Ectropion (rétraction vers le bas de la paupière inférieure) : la forme majeure est rarissime au décours d’une blépharoplastie correctement réalisée. La forme mineure (« œil rond ») survient parfois sur des paupières peu toniques soumises à une rétraction cicatricielle intempestive ; elle finit la plupart du temps par s’estomper après quelques semaines de massages pluri- quotidiens destinés à assouplir la paupière.
  • Enfin, des cas tout à fait exceptionnels de diplopie (vision double), de glaucome (hypertension oculaire) et même de cécité après blépharoplasties, ont été rapportés dans la littérature scientifique internationale.

Au total, il ne faut pas surévaluer les risques, mais simplement prendre conscience qu’une intervention chirurgicale, même apparemment simple, comporte toujours une petite part d’aléas.

Le recours à un Chirurgien Plasticien qualifié vous assure que celui-ci a la formation et la compétence requises pour savoir éviter ces complications, ou les traiter efficacement le cas échéant.

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