Risques et complications de la réduction mammaire

En choisissant un chirurgien qualifié en chirurgie plastique, reconstructrice et esthétique, vous limitez au maximum ces risques, sans toutefois les supprimer complètement. Heureusement, les suites opératoires sont en général simples au décours d’une réduction mammaire réalisée dans les règles, et les vraies complications sont rares.

En pratique, la grande majorité des interventions se passe sans aucun problème et les patient(e)s sont satisfait(e)s de leur résultats. Pour autant, et malgré leur rareté, vous devez être informé(e) des complications possibles. Il faut distinguer les complications liées à l’anesthésie de celles liées au geste chirurgical.

Toute anesthésie possède des risques et peut entraîner des complications. Mais grâce aux techniques avancées et aux méthodes particulièrement pointues de surveillance, la sécurité des patients est maximale. L’anesthésiste répondra à toutes vos questions en consultation préanesthésique et vous délivrera une information claire et loyale.

Les complications liées à la chirurgie :

  • Les accidents thrombo-emboliques (phlébite, embolie pulmonaire), bien que globalement très rares après ce type d’intervention, sont parmi les plus redoutables. Des mesures préventives rigoureuses doivent en minimiser l’incidence : port de bas anti-thrombose, lever précoce, éventuellement traitement anti-coagulant.
  • La survenue d’une infection nécessite un traitement antibiotique et parfois un drainage chirurgical.
  • Un hématome peut nécessiter un geste d’évacuation.
  • Un retard de cicatrisation peut parfois être observé, qui allonge les suites opératoires.
  • Une nécrose de la peau, de la glande, ou de l’aréole en fait rarement observée avec les techniques modernes, peut être responsable d’un retard de cicatrisation (le risque en est très accru par l’intoxication tabagique, et en cas de gigantomasties ou de très importantes hypertrophies).
  • Des altérations de la sensibilité, notamment mamelonnaire, peuvent être observées, mais la sensibilité normale réapparaît le plus souvent dans un délai de 6 à 18 mois.
  • Surtout l’évolution des cicatrices peut être défavorable avec la survenue de cicatrices hypertrophiques voire chéloïdes, d’apparition et d’évolution imprévisibles, qui peuvent com- promettre l’aspect esthétique du résultat et requièrent des traitements locaux spécifiques souvent longs.
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