Risques et complications de l’abdominoplastie

En choisissant un chirurgien qualifié en chirurgie plastique, reconstructrice et esthétique, vous limitez au maximum ces risques, sans toutefois les supprimer complètement. Heureusement, les suites opératoires sont en général simples au décours d’une abdominoplastie réalisée dans les règles, et les vraies complications sont rares.

En pratique, la grande majorité des interventions se passe sans aucun problème et les patient(e)s sont satisfait(e)s de leur résultats. Pour autant, et malgré leur rareté, vous devez être informé(e) des complications possibles. Il faut distinguer les complications liées à l’anesthésie de celles liées au geste chirurgical.

Toute anesthésie possède des risques et peut entraîner des complications. Mais grâce aux techniques avancées et aux méthodes particulièrement pointues de surveillance, la sécurité des patients est maximale. L’anesthésiste répondra à toutes vos questions en consultation préanesthésique et vous délivrera une information claire et loyale.

Les complications liées à la chirurgie :

Les accidents trombo-emboliques comme la phlébite (trombone veineuse) avec le risque d’embolie pulmonaire : il s’agit d’une complication qui peut être grave. L’arrêt de la pilule contraceptive un mois avant l’intervention, le port de bas antithrombose, un traitement anticoagulant et un lever précoce sont des précautions réduisant ce risque.

L’hématome : saignement interne ou un amas de sang qui se caractérise par un gonflement de la cicatrice. La survenue d’un hématome peut imposer une reprise au bloc si une résorption spontanée est impossible (taille importante). La réduction du risque d’hématome se traduit par l’éviction de l’aspirine et des anti-inflammatoires une semaine avant l’opération.

L’infection : cette complication est rarissime sachant que les règles d’asepsie chirurgicale et de soins postopératoires sont très strictes. La survenue d’une infection nécessite un traitement adapté par antibiotique voire une nouvelle intervention chirurgicale pour un lavage.

Epanchement lymphatique (sérome) : son apparition quelques semaines après l’intervention peut, dans certains cas, nécessiter un traitement par ponctions répétées pour effectuer son drainage.

– La désunion précoce de la cicatrice, nécessitant une reprise chirurgicale (en cas de tension trop excessive si le geste n’est pas prudent ou en cas de tabagisme) ;

– Les cicatrices hypertrophiques ou en relief (chéloïdes). Elles surviennent plus volontiers chez les patientes ayant une peau foncée. Un traitement par injections de corticoïdes à distance (Kénacort®) peut parfois être nécessaire, de même qu’une reprise chirurgicale de la cicatrice sous anesthésie locale ;

– Les retards de cicatrisation sont fréquents sur une petite partie de la cicatrice nécessitant de réaliser des pansements.

Nécrose de la peau si la patiente fume et/ou souffre d’obésité, en raison de l’altération notable de la circulation dans les capillaires sanguins. En cas de surpoids, les cicatrices sont souvent au final plus large. C’est pour cette raison qu’avant d’intervenir, il est conseillé aux patientes d’avoir un poids le plus proche possible du poids idéal.

Cytostéatonécrose : nécrose partielle graisseuse. Un nodule induré peut apparaître et demander une nouvelle intervention (pour un lavage). Des soins prolongés (pansements) sont alors nécessaires ;

Modification de la sensibilité : sensations inhabituelles sur la peau du ventre et de l’ombilic, insensibilité, engourdissement… Apparitions fréquentes mais bénignes avec un retour à la normale assez rapide. il peut rester une baisse de la sensibilité à vie.

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